mardi 26 août 2008

Le sperme de Phelps...


"Les sperme de Phelps vaut de l'or en barre; les américains paieraient cher pour son adn"

Voilà ce qu'on pouvait lire aujourd'hui dans toute la ville sur les manchettes du "Matin Bleu"

Dans la finesse, on avait déjà fait mieux...

lundi 18 août 2008

Les animaux sauvages


Lors d'une petite excursion en montagne ce week-end avec mon parisien préféré, nous avons eu la chance d'apercevoir tout un groupe de chamois. Une première pour ce cher parisien qui s'est exclamé:

"Wow, c'est incroyable! Moi à part les pigeons je ne vois jamais d'animaux sauvages!"

Je ne vous dis pas la tête qu'il a faite le lendemain soir quand on a vu passer un renard juste à côté de nous pendant que nous buvions un dernier verre sur le balcon :-)


lundi 11 août 2008

Un jour c'est là que j'habiterai!

Un jour c'est là que j'habiterai! En attendant cette rue est mon fond d'écran et Berlin est dans ma tête.

L'homme d'août

Toujours dans la série des acteurs, c'est le beau Lior Ashkenazi, acteur principal du très beau film Walk on Water du réalisateur israelien Eytan Fox, et qui fait aussi un bref passage dans The Bubble.

Pour son charme et son très bon jeu d'acteur (je dis ça objectivement!), il méritait d'être l'homme de ce mois.




Les présentations sympathiques

Entendu ce week-end lors de la fête d'anniversaire d'un ami d'Olivier:

"La nana au fond sur le canapé c'est ma collègue, 48 ans, vierge, chiante. Elle s'appelle Pascale mais tout le monde l'appelle Scalopina, ça veut dire escalope en italien..."

ENCHANTE!

jeudi 7 août 2008

La dernière nuit...


Ce soir j'ai fait ma dernière nuit. La dernière veille à l'hôpital. Enfin, même pas une vraie entière, cinq petites heures, rien de très impressionnant comparé aux centaines (milliers?) d'heures que j'ai passé là-bas, à m'occuper des patients, tuer le temps, ou me précipiter aider des collègues victimes d'agressions.

Toutes ces heures de veilles, durant lesquelles j'ai petit à petit découvert le milieu de la psychiatrie et les fameux "fous" qui font toujours peur à tout le monde. Nuits durant lesquelles j'ai également eu des crée des relations super avec certain/es collègues, dans cette ambiance bizarre de la nuit, isolés à deux pendant 12 heures, parfois ne se connaissant pas du tout, et malgré tout échangeant des expériences hyper personnelles, et de nouveau très distants le matin lors de la remise de 7h.


Cette nuit, je ferme aussi peut-être la porte d'un douloureux passé, puisque en allant travailler là-bas, je suis inconsciemment retourné sur les traces d'un certain cousin qui y avait été patient près de 20 ans auparavant. Comprendre ce qui a pu se passer dans sa tête à ce moment là, pourquoi il a fait ça...


Et cette dernière (demi)nuit, je l'ai passée avec Olivier, le collègue qui m'avait encouragé à partir à Berlin, et qui m'avait appris que les gens, qui, comme lui et moi, aiment leur liberté, doivent sans cesse la créer et qu'il faut toujours lutter contre l'espèce de conformisme environnant qui a une peur panique de l'inconnu. Et donc de la liberté.

Et comme s'il fallait la fêter, cette dernière (demi) nuit, j'ai dû intervenir pour une (fausse) alerte d'urgence vitale, et une (vraie) agression au pistolet. Oui, oui, le mec le pistolet braqué sur sa tempe. Les collègues impuissants autour de lui. Et dont on a dû attendre l'arrivée d'une brigade spéciale de (beaux) policiers pour le désarmer.


Je suis arrivé là-bas il y a un peu plus de deux ans, jeune diplômé en économie voulant travailler dans le social. Je suis ressorti ce soir jeune "retraité" du social, en recherche d'un travail dans l'économie. Et admettant que le charme de son collègue Olivier le touche parce qu'il a quelque chose de plus que les autres collègues infirmières. Parce que c'est un garçon.

Inlassables compagnons durant ces deux années, ma lampe de veille et bip alarme. Je n'ai pas trouvé d'image du premier, mais voici le second. Au fond c'est la seule chose que je me réjouis d'oublier. Le gros bouton rouge au dessus. Celui qu'on n'appuie que dans une seule situation.

samedi 2 août 2008

Le 1er août, fête patriotique, parfois pathétique, mais toujours sympathique!

Le 1er août en Suisse, c'est le jour de la fête nationale. Pas de défilé militaire dans la capitale, pas de pompiers (à part pour éteindre les feux d'artifices mal contrôlés), mais une bonne dose de patriotisme helvétique tout de même, qui sent bon l'alpe et le fromage.

Cette année on est justement montés à la montagne avec des amis, dans un petit alpage, pour manger quelques bon plats de fromage et prendre quelques bonnes descentes de vins locaux!

Peu motivés à terminer une soirée si bien commencée dans les classiques bars lausannois, on a décidé d'aller au bal du village.

Le bal du village, c'était comme vous l'imaginez, tout un programme!

Bref, faut imaginer la place du village avec orchestre où traînent des vieux stands à raclette et à génépi, des banderolles raiffeisen, des vieux qui entonnent des refrains complètement faux, des bourrés qui dansent sur les tables pliables... quitte à se retrouver par terre les 4 fers en l'air en ayant fait tomber TOUT ce qui était sur la table...

Et nous au milieu, qui animions bien la soirée ma fois, entre les refrains chantés (un peu plus juste que la moyenne), les chorégraphies dansées (aussi mal que la moyenne) et buvant quelques verres au passage (beaucoup moins que la moyenne) et criant de temps en temps au batteur "A poil Tony!" (là il n'y avait pas de moyenne, j'étais seul).

Reste le gars relou-bourré qui me dit à l'oreille: "Ya des belles filles sur scène hein?"
Moi poli-hétéro: "Oui oui"
Lui relou-insistant: "Allez, dis-moi c'est laquelle ta préférée?"
Moi poli-cash: "Bah pour être honnête, c'est le guitariste sur la gauche"
Lui relou-étonné: "Noooon c'est pas vraiiiii?"
Moi poli-innocent: "Ben si pouquoi?"

Je peux vous dire que ça l'a cloué!

Reste que le lendemain je n'avais plus de voix, on se demande pourquoi??? Et dire que j'ai osé me moquer de L*** parce qu'elle avait entonné le premier refrain...

ON S'EN SOUVIENDRA DE CE PREMIER AOUT HEIN L***!