vendredi 4 avril 2008

Réflexions sur le travail humanitaire

Au cours de ce voyage j'ai eu l'occasion de participer au travail dune ONG et surtout de rencontrer toutes sortes de gens tous très intéressants travaillant de près ou de loin dans la coopération internationale et dans l'aide au développement.

Et forcément, devant l'ampleur du chantier, je ne peux m'empêcher de me poser quelques questions.

Comment aider un pays à se développer? Comment lutter contre la corruption (quand même le guide du routard fait l'apologie du bakchich comme étant une chose normale...)?

Ne vaudrait-il pas mieux commencer avec de tous petits projets locaux, visant à améliorer la vie d'une petite communauté plutôt que de disperser ses efforts à une échelle beaucoup plus grande, sans aucun résultat significatif et probant?

Quelle est la responsabilité des pays du nord qui maintiennent la dette, et quelle est la responsabilité des populations locales et de leurs dirigeants?

Exporter du vieux mobilier, des vieux livres etc... de chez nous pour les donner là-bas ou faire en sorte de créer des chaînes de production sur place, mais alors avec quels moyens?

N'a-t-on pas totalement raté le coche en important énormément de main d'oeuvre chez nous, main d'oeuvre que nous n'arrivons souvent toujours pas à intégrer correctement dans nos sociétés, au lieu d'exporter le travail dans les pays du sud, ce qui leur aurait peut-être permis de se développer de manière plus équilibrée?

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