Depuis 4 ans ma belle-mère me tannait le cuir pour que je vienne une fois avec elle au Sénégal, chose que j'avais toujours refusée pour des raisons éthiques et personnelles. Une perspective humanitaire pour visiter les projets de son ONG, ainsi que le "regroupement familial avec ma soeur partie au Burkina Faso il y a quelques mois et revenue au Sénégal pour l'occasion m'ont finalement convaincus.
Je pars donc le dimanche de Pâques pour Dakar (la vue toute enneigée depuis mon balcon me laisse présager un sacré choc thermique), me réjouissant d'avance d'un bon repas sénégalais en fin de journée. Ce repas fut, suite aux aléas des transports aériens, un lapin à la kriek dans un petit estaminet de Bruxelles. En effet ma correspondance pour Dakar avait été retardée de 24h. Exotisme exotisme quand tu nous tiens!
Après cette petite parenthèse bruxelloise, je suis finalement arrivé à Dakar, point de départ pour une grande aventure, à commencer par la traversée quelque peu cahotique - mais très authentique - du Sénégal et de la Gambie dans un pick-up rempli de livres, de matériel d'hôpital et de divers cartons humanitaires. Haltes au hasard de la route (peut-on appeler ça une route?) pour décharger une partie du matériel ou montrer (ma belle-mère) un spot télévisé anti-excision (qui montre "en live" l'excision d'un bébé :-S ) sur son ordinateur portable au milieu d'un village... Emotions aussi lors des nombreux passages de douanes et de police. Emotions finalement de me retrouver avec ma soeur que je n'avais pas vu depuis quelques mois. Elle raconte d'ailleurs plusieurs étapes de ce périple sénégalais dans son blog africain (posts postés entre le 26 et le 31 mars.
De bons moments donc, qui m'ont permi de me réconcilier (un peu) avec ma belle-mère, et de découvrir l'Afrique, dans se meilleurs et ses moins bons côtés, dans l'authenticité en tous cas.
Dans la réserve du delta du Siné-Saloum
L'épique traversée du fleuve Gambie après une nuit dans un "hôtel" sans eau et sans électricité...
Le panneau d'entrée en Gambie, et la route qui y mène (l'une des deux "grandes" traversant la Gambie :-)
Un bel exemple de concentration de polluants dans la chaîne alimentaire: les vaches mangeant les restes de déchets.
Oui, je suis économiste de l'environnement, ET ALORS??
Enfin cette scène de la machette en Gambie... quand on set à quoi elles ont servi dans d'autres pays...
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1 commentaire:
Petit rectificatif. Il y avait de l'eau. Dans un grand seau, si si, mais tellement dégueu qu'on n'a même pas oser s'y tremper les mains...
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